29 janvier 2012

One paper I want to share with you : The Dumbest Idea In The World, Maximizing Shareholder Value

I want to share with you a paper published at Forbes. I feel this is one that can generate thoughts for you about how to approach the future and to transform the world in which we evolve. I let you read it and then we will have the opportunity to go through it later with additional comments and analysis. The link is below. 
The Dumbest Idea In The World: Maximizing Shareholder Value

The link : 
And See also the book from Steve Denning : "Radical Management"

21 janvier 2012

Le courage oui ... mais combiné à la culture c'est mieux !

Sans porter de jugement sur la Corrida elle-même,
elle illustre bien la notion de courage (de qui ? )
et s'apparente à une culture bien différenciée. 
Qui n'a pas lu les épopées de la Grèce Antique découvrant au fil des pages les héros et héroïnes qui nous ont transportés dans des rêves mythologiques ? Athéna ou Athéné (en attique Ἀθηνᾶ / Athênâ ou en ionien Ἀθήνη / Athếnê) est l'une de ces figures emblématiques. Elle est identifiée à Minerve chez les Romains et se trouve être la déesse de la guerre, de la sagesse, des artisans, des artistes et des maîtres d'école. Elle rejoint les dieux de l'Olympe, où elle prend une place particulière. Elle est célébrée dans les oeuvres bien connues du poète Homère (en particulier l’Iliade et l’Odyssée) comme la favorite de Zeus, celle à qui il ne peut rien refuser. On lui attribue cette devise "Culture et Courage". L'association des deux mots n'est pas le fruit du hasard. Nous avons déjà évoqué le courage comme étant l'une des valeurs essentielles à retrouver. Mais la culture ? La Culture est le seul élément qu'il est fondamentalement impossible de copier. Elle est donc essentielle. Voyons pourquoi. Mais tout d'abord, il faut lire, beaucoup lire, pour mieux en cerner l'importance. Pour cela, il faut acheter les livres du professeur Hannah Arendt (elle ne se voyait pas comme philosophe), et en particulier son ouvrage "La crise de la culture". La culture est la somme de plusieurs choses. Une partie nous vient de nos origines. Elle nous est transmise sans même que nous en prenions vraiment conscience. Elle passe par les discussions que nous avons avec notre entourage, nos amis proches, notre famille, nos parents bien sûr. Elle se développe en fonction des lieux que l'on fréquente depuis sa plus tendre enfance, les lieux de culte certes, mais pas uniquement. Les écoles et les universités achèvent de nous parfaire, mais l'essentiel a été fait avant. Que votre père soit un industriel religieux ou un artiste athée et engagé et il y a fort à parier que votre vie ne sera pas vraiment la même ! Essentiellement parce que vous ne serez pas le même. Pour l'entreprise c'est un peu la même chose. Certains groupes développent des cultures très fortes, qui leur donnent au fil des années un avantage compétitif indéniable. C'est le cas d'HP et de sa HP Way. Certains prétendent qu'il n'existe plus. C'est faux. Une culture ne disparait pas, elle évolue, elle se renforce, bouge, tangue, mais ne disparait pas, et ceci malgré les ventes d'activités ou les acquisitions. Vous pouvez tout copier chez votre concurrent, ses produits, ses actions marketing et commerciales, vous pouvez embaucher les mêmes profils, venant des mêmes écoles, des mêmes facs, vous pouvez mettre en place une organisation similaire, des processus quasi identiques, mais vous ne pourrez jamais copier sa culture. HP restera HP. L'Oréal ne sera jamais totalement imitable et Renault gardera ses fondements comme une marque de fabrique. Il en est ainsi depuis la nuit des temps. Il en est de même pour deux Etats, et finalement pour deux individus. C'est ce qui fait que les Français ne ressembleront jamais aux Américains ou aux Chinois et inversement, et c'est pourquoi vous êtes un individu unique, fort de votre bien le plus précieux, votre bagage culturel. Alors préservez-le et entretenez-le comme un capital ! La vie est un long apprentissage. Ce qui différencie l'homme de l'animal c'est qu'il veut apprendre et comprendre. Il ne veut pas mourir sans savoir. Il veut cela parce que pour l'homme il est un acte essentiel ... celui de la transmission culturelle, celui de la transmission du savoir. C'est ainsi que nous évoluons de génération en génération, c'est ainsi que l'humanité peut espérer poursuivre son développement. Allier le courage à la culture, c'est s'assurer que l'on ne reculera devant rien pour faire perdurer la connaissance et l'intelligence, et au-delà nos racines qui font de nous ce que nous sommes vraiment

15 janvier 2012

Une valeur essentielle à réhabiliter ... le courage !

Aujourd'hui je publie mon centième billet. Ce n'est pas rien ! J'ai choisi de le consacrer à la notion de courage. Une valeur clé à mes yeux. Pourquoi ? Avant d'y répondre ou de tenter de le faire, voyons de quoi nous parlons. Le courage consiste à gérer ses peurs. Nous avons à y faire face toute notre vie. Il peut s'agir de petites peurs, sur tout et rien, ou de peurs plus fondamentales, plus profondes, qui peuvent aboutir à ne plus rien faire, à nous paralyser en quelque sorte. Ce blocage potentiel peut se traduire par une incapacité à agir. Pour vivre, il faut lutter au fond contre de multiples craintes. A l'extérieur, nous sommes confrontés à un écosystème effrayant et souvent menaçant, à l'intérieur, notre théâtre intérieur nous réserve de nombreuses surprises. Nous n’avons jamais fait le tour de qui nous sommes vraiment ! Certains vivent tout cela comme un cauchemar, d'autres y trouvent excitation et motivation. Le courage c'est l'inverse de la lâcheté. Nous admirons les êtres courageux pour leur capacité à faire face à tous les dangers qui se présentent à eux, nous dédaignons les peureux qui fuient ou se dérobent à la moindre occasion. Nous admirons Sir Wallace face aux Anglais ou Alexandre le Grand pour toute son épopée. Mais le courage peut aussi prendre d'autres formes. Le malade qui endure des mois durant une souffrance inhumaine fait preuve de courage. Tout comme le coureur de fond qui va au-delà de toutes limites pour achever un marathon. Il faut garder en tête que certaines personnes font des choses invraisemblables, non pas par courage, même si les apparences sont trompeuses, mais pour l'appât du gain, le désir, la soif de pouvoir, l'orgueil ou toutes autres raisons ... qui n’ont en fait rien à voir avec le courage.
Le courage est une notion plus noble. Dans son sens absolu, il porte de belles promesses. Il a toujours été l'une des principales vertus de l'être humain, longtemps la première du reste. Et c’est pour cela, dans un monde qui se cherche, qu’il est peut-être temps de la remettre au goût du jour. L'être courageux n'est pas inconscient. Il a une bonne vision du danger et des risques encourus, mais la cause qu'il défend et son sens du devoir le poussent à défendre des positions bien arrêtées et à ne pas reculer. Faire preuve de courage ne veut en rien dire que l'on ne connait pas la peur. Cela signifie par contre que l'on ne veut pas se laisser dominer par elle et qu'elle nous empêche d'accomplir notre but ou notre destinée. "Mieux vaut tout perdre que la face", pensent les Japonais. Ils n'ont pas tort. A force de reculer, à force de compromis, on finit par perdre le sens même de notre existence et de nos exigences. Mais il est vrai que nous sommes déjà là dans autre chose que le courage, ne s’agit-il pas d’un mélange de courage et d’orgueil, assaisonnement où le sens du devoir et le code de l'honneur servent de mayonnaise.
Pourquoi le courage est-il si important pour l'entreprise moderne ? (et dans la vie en général). Pourquoi faut-il lui redonner toutes ses lettres de noblesse ? Parce que sans lui, nous sommes entourés de moutons, incapables de résister, incapables de dire "non", incapables de faire valoir leurs positions, incapables de bloquer quand il le faut par peur des conséquences pour leur personne, incapables de rester solides sur leurs positions et fidèles à leurs valeurs. Plus grave encore, sans courage, il n'y a pas de transformation possible, pas d'aspiration à bouger les frontières, à bousculer les « statu quo ».
Sans courage, il n'y aurait pas de héros, pas d'entrepreneurs, pas des résistants. Sans courage, le monde serait dominé par la terreur. Sans courage, plus rien ne serait possible. Tout ceux qui ont modifié le cours des choses ont dû à un moment ou à un autre faire montre de courage. Il peut se caractériser de différentes façons. C'est l'homme d'état ou le politique qui se dresse devant les errements financiers excessifs en disant simplement "stop", mais c'est aussi l'employé de bureau qui refuse de se conformer à des ordres stupides d’un chef borné et bête (voir billet précédent). Il ne s'agit pas de faire ou de dire n'importe quoi, je n’incite pas à cela, il ne s’agit pas de s'ériger en faux contre tout, mais de se faire respecter et de bousculer les choses établies pour éviter les états de fait et les rigidités improductives qui m’amènent au final d’échecs et déconvenues.

08 janvier 2012

C'est quoi "la bêtise" ?

Le physicien allemand
Albert Einstein
"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue", déclarait Albert Einstein. Cette phrase m'a toujours amusé. Tout comme ce que me disait un de mes anciens collaborateurs: "Il n'y a qu'une seule chose contre laquelle il est quasiment impossible de lutter, la bêtise !". Ce n'est pas faux. Regardez tous les jours, ceux et celles qui vous entourent et qui par leur comportement, leurs actes, leurs paroles, vous semblent ... bêtes. Cela doit vous arriver au moins un fois par jour. Mais il convient de bien définir ce que l'on entend par bêtise. Un être intelligent se reconnait rapidement. Il ne tombe pas dans les clichés convenus, il accepte la remise en cause, il accepte même la critique. Il fait preuve en de nombreuses circonstances d'une capacité de changement et de créativité. Il ne peut que surprendre alors que l'être "bête" suit des chemins bien définis, il est dans le mimétisme, il subit souvent les effets d'entrainement, "faire comme tout le monde". Au final, il est prévisible et d'une certaine façon ennuyeux. Cela ne serait pas si grave si les conséquences s'arrêtaient là. Mais la bêtise peut blesser, heurter, et même tuer. La bêtise peut conduire un être faible, celui qui la subit, à commettre un acte irréparable. Du reste, je viens de parler d'un être "bête" ... il est curieux de voir que pour nous humains, un être stupide doit être assimilé à une bête, supposée ne pas être intelligente, supposée se contenter de copier ses parents, son entourage. Nous savons depuis pas mal de temps pourtant que les animaux sont dotés de diverses formes d'intelligence. Certains singes par exemple sont en théorie capables de parler, ils leur manquent des cordes vocales, mais on peut leur apprendre le langage des signes sans trop de problème ! Au fond, un individu stupide, idiot ou bête est quelqu'un qui applique des règles sans réfléchir, par automatisme. Il suit des processus, qu'il applique selon un ordre bien défini. Il fait cela par simplification ou par simplicité aussi. Il devient peu à peu un être non pensant. Un être dénué de jugement, d'analyse et d'esprit de contradiction. Il s'engouffre dans la brèche, à savoir celle de la tranquillité d'esprit. Il est beaucoup plus facile de ne pas trop faire fonctionner ses méninges. Etre intelligent ou se comporter comme tel exige de l'énergie. Beaucoup d'énergie. Et aussi beaucoup d'efforts. Souvenons nous que de nombreux événements de notre vie peuvent transformer un être dit intelligent en un individu digne des pires moqueries : la passion, l'amour, la déception, la haine, la colère, etc. Toutes ces émotions, positives ou négatives, qui déforment nos jugements et viennent heurter notre sens de la mesure et notre logique intuitive, peuvent nous rendre idiots. Comme nous le savons maintenant, il devrait être plus facile de ne pas être trop bête en 2012, d'autant que vouloir définir la bêtise est déjà la preuve d'une certaine forme d'arrogance puisque de fait on se range du côté des personnes ayant la capacité de donner un avis sur le sujet ! Or, nous le savons aussi, on est toujours le con de quelqu'un ! A ce propos, on pourra revoir avec délice le "Dîner de cons" de Francis Veber ou on écoutera "Quand on est con, on est con" de Georges Brassens qui insiste bien sur le fait que le "Temps ne fait rien à l'affaire". Terminons sur cette anecdote devenue célèbre depuis. En 1944, un officier des Forces Françaises Libres baptise sa jeep "Mort aux cons". Le Général de Gaulle aurait alors rétorqué : "Vaste programme Messieurs, vaste programme". Plutôt pas mal ! 

02 janvier 2012

Compétitivité : la clé pour 2012

Quelques réflexions pour démarrer 2012. La crise de l'Euro, qui vient de fêter ses 10 ans, n'est pas liée à celle de la dette, du moins pas uniquement, elle est plutôt celle de la compétitivité. Ce qui nous sépare nous autres français des allemands est de l'ordre de 15 points. C'est énorme. Notre industrie n'est plus au niveau où elle se trouvait dans les années 50 à 70. Les délocalisations ont été fortement préjudiciables à notre économie et au final à l'emploi. Il faut rétablir dans l'urgence notre compétitivité et faire émerger de nouveaux modèles de croissance. Le déficit de compétitivité est à considérer sur la partie "prix" mais aussi sur la partie "autres" ou "hors prix". Ce qui différencie les pays qui marchent de ceux qui stagnent, ou même ceux qui reculent, est en grande partie lié à un manque de compétitivité sur la qualité, le suivi des produits, le niveau des services, la valeur ajoutée offerte aux clients, etc. Bien sûr, la compétitivité "prix" est essentielle, elle est même une condition sine qua non à la survie des entreprises et des nations, mais elle est notoirement insuffisante. Pour gagner, pour faire front, il faut établir une stratégie de positionnement de bout en bout, sur toute la chaîne de valeurs. Ce n'est pas simple mais là se trouve l'enjeu des années à venir. 
Un lien pour avoir un point de vue documenté: 

01 janvier 2012

Chronique du mois de Décembre 2011 : Bonne année 2012 !


Manifestations en Russie en
Décembre 2011 - Moscou
Que l'actualité aura été riche en ce mois de Décembre 2011 et au-delà au cours de l'année qui vient de s'écouler ! Des révoltes dans les pays arabes, le refus de soumission, des manifestations en Russie contre le régime de Poutine, des changements de gouvernements partout en Europe, faisant tomber des figures qui semblaient insubmersibles, par exemple Silvio Berlusconi. Et pourtant, confronté à une crise économique et financière sans précédent, à un malaise lié à une absence de modèle de référence toujours fiable, à la quête d'une nouvelle identité, le monde se cherche, tangue, vacille et l'on voit bien qu'un rien, une petite étincelle, pourrait déclencher de véritables catastrophes. Nous n'en sommes qu'aux prémisses. Est-ce pour autant que nous devons renoncer et tourner le dos à "l'histoire qui est en marche" ? Non, il faut au contraire l'accompagner et y faire face. Nous devons tous contribuer à en assainir le fonctionnement. 
Le maître mot est toujours le même : liberté
"Liberté chérie" ... expression tirée comme chacun le sait du sixième couplet de la Marseillaise, mais que l'on retrouve aussi dans le Chant des déportés. La liberté est certainement la valeur la plus fondamentale que nous puissions avoir en tant qu'être humain, libre de nos pensées, libre dans nos actes, libre de nos choix, sous réserve que l'on respecte les règles de la république et/ou universelles de toute  démocratie (c'est à dire celles communément acceptées de tous). La liberté, dont nous disposons en France plus qu'ailleurs à mon sens, n'est pas une évidence. Il ne faut pas la considérer comme un don, ni même comme un élément irrémédiable. Elle a été conquise de haute lutte et nous savons qu'il faudrait peu pour la perdre. Il faut donc être vigilant et la voir comme un bijou, une valeur patrimoniale qu'il convient de préserver ... et donc de transmettre le moment venu.
Jacques Chirac
Ancien Président
de la République Française
Liberté de la presse et indépendance de la justice, voilà bien deux autres acquis de notre modèle français, décrié par certains, mais dont les vertus sont immenses. Le mois de Décembre a ainsi vu la condamnation de Jacques Chirac. Deux ans de prison avec sursis pour un président de la république. Voilà bien qui caractérise par essence ce que l'on peut appeler la séparation des pouvoirs. Fallait-il pour autant envoyer notre ancien président devant les tribunaux ? J'ai un avis et j'ai le souhait de ne pas l'exprimer dans ce blog. D'un côté, en condamnant Jacques Chirac, on prouve que nul n'est à l'abri de la justice, que tout le monde doit tôt ou tard rendre des comptes. D'un autre, on envoie devant les juridictions un vieil homme, malade, qui représente (ou a représenté) l'image de la France. Pourquoi ne pas l'avoir jugé avant dans ces conditions ? Je ne veux pas trancher mais ce mois aura tout de même été marqué par cet événement qui est loin d'être anodin. Ajoutons simplement que même s'il a certainement commis certaines fautes, Jacques Chirac se sera montré digne dans cette période. 
Nous sommes le 1er Janvier 2012. Nous démarrons une période intense sur un plan politique. Des moments propices pour moi et certains de mes lecteurs de décrypter le leadership de l'un ou l'autre, d'analyser certains actes de leadership car cela reste bien sûr pour moi l'un des axes majeurs de mon blog. 
L'actualité encore une fois va certainement être chaude, alors autant se souhaiter une très bonne année !
A tous, mes meilleurs voeux de santé, de réussite et de bonheur pour cette année 2012 !
J'en profite pour signaler que je ne ferai plus de chronique du mois pendant la période de campagne électorale, présidentielle et législative.