03 mars 2014

Nos actes ne sont jamais neutres ... tant mieux !



J'aime bien l'idée qu'aucun de nos actes n'est vraiment neutre. Tout ce que nous faisons n'est en effet pas sans incidence sur notre écosystème immédiat. C'est la raison pour laquelle nous devons réfléchir avant toute décision. La plus banale d'entre elles peut entraîner sans qu'on le sache sur l'heure une réaction en chaîne qui au final peut peser plus lourd que prévu.

Chaque action est supposée générer des impacts. Plus ou moins fort. On ne sait jamais vraiment ce qui se passera. Il y a toujours une part d'imprévu dans toutes choses. 

Mais après l'impact, il y a (la ou) les réactions. C'est un mécanisme simple, mais qu'on oublie trop souvent. Il faut s'en souvenir pour ne plus jamais sous-estimer cet acte de management essentiel que constitue la prise de décision

La chaîne est la suivante : Décision - Action - Impact(s) - Réaction (s). C'est se déroule toujours à peu près dans cet ordre-là. 

Il est donc important de bien peser le pour et le contre avant d'agir, de s'assurer que notre décision est en ligne avec nos valeurs et celles de l'entreprise et que tous les paramètres ont été intégrés avec la plus grande transparence possible.

Newton a abordé ses notions "action/réaction" dans ses lois du mouvement, appelées aussi "mécanique classique" ou "mécanique Newtonienne". C'est même la troisième loi énoncée par le physicien en 1687. C'est dans le premier volume de son "Philosophiae Naturalis Principia Mathematica" : tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d'intensité égale, mais de sens opposé, exercée par le corps B.

Cela me fait également penser à mes enseignements de Shotokan (Karaté). J'étais plus jeune alors, mais chacun sait qu'à chaque mouvement, un coup de poing par exemple, il y a une réaction, l'autre bras, qui va dans le sens inverse pour créer équilibre et puissance d'impact. Tout est là. 

Nous sommes là face à des oppositions de forces. Le leader expérimenté sait jongler avec cela. En pleine négociation, il sait pertinemment que tout ce qu'il fera aura un impact sur le client, son environnement, y compris sur ses concurrents. Et dès qu'on parle d'impact, il y a forcément réaction. 

Celles et ceux qui gagnent savent cela. Au moment où ils décident ils ont déjà joué dans leur tête tous les scénarios possibles et ont des plans B, C, etc. (en backup) si cela devenait nécessaire. Et tout étant devenu si complexe, les plans peuvent rapidement être à plusieurs bandes. On ne peut pas toujours tout maitriser mais on peut au moins éviter de se prendre les pieds dans le tapis quand on a tous les éléments pour juger ou pour éviter de se fourvoyer. 

Et tout cela ne doit pas freiner la prise de décision. Au contraire. Cela nous oblige simplement à prendre les bonnes et ... vite !